« Je ne suis pas une personne qui vit surs ses regrets. » tels sont les propos de Soufiane Souaré. Au cours d’une interview exclusive accordé à votre quotidien en ligne, Le vice Président de Satellite FC de Guinée nous a dévoilé ses débuts dans le monde du football, son choix particulier du club de dixinn et ses ambitions. C’est dans la rubrique découverte.
Présentez vous à nos lecteurs :
Je suis Soufiane Souaré, Vice président de Satellite FC de Guinée Conakry (club de 1ère Division). Je suis très enchanté pour parler de football. Vous savez moi j’ai joué au foot depuis que je suis petit. D’ailleurs de façons générale, j’aime parler des sujets auxquels je suis à l’aise.
Comment avez-vous intégré le monde du foot ?
J’ai commencé à joué au foot à l’âge de 6ans dans la région parisienne. Ainsi j’ai joué pour le FC Parisien, le club de mon quartier. Ensuite, j’ai gravis tous les échelons notamment à Paris FC, mon stage de formation à Saint Jean de Luiz chez Jean Michel Larqué. Mais à un âge donné, il faut savoir faire le choix. Les études m’ont beaucoup plus dominées que le foot. C’est pourquoi j’ai choisi la voie de l’éducation que le foot.
Quel était votre poste sur le terrain ?
Quand j’étais tout petit je jouais à l’attaque car mon idole était Luiz Nazario Dalima dit Ronaldo. Mais à l’âge de 15 à 16 ans, j’ai commencé à prendre du poids et de la taille. Donc mes entraîneurs m’ont fait rétrograder comme milieu récupérateur avant de terminer défenseur central.
Est-il un choix personnel ou celui des parents pour ce que vous êtes de nos jours ?
Non et non ! Il n’y a jamais eu de pression de la part de nos parents pour nos choix. Si j’ai joué au foot que j’aime bien, c’est grâce à mon père. C’est lui qui m’a transmis la passion de ce sport en m’emmenant dans les stades.
Avez-vous le regret d’avoir abandonné le foot très tôt sachant que votre père a une connexion facile dans ce milieu actuellement?
Des regrets oui. Mais il faut savoir qu’à l’époque où je jouais au foot Mr Souaré n’avait pas ses différents costumes qu’il a de nos jours. Franchement j’assume mon choix. Et je pense que c’est le meilleur car je ne suis pas une personne qui vit surs ses regrets.
Parlons à présent de Satellite FC. Pourquoi avez-vous choisi ce club ?
Le football produit par ce club m’a séduit à plus d’un titre. J’ai compris qu’ils ont une bonne pépinière de joueurs. Si vous voulez, je compare le Satellite FC de Guinée à celui du club anglais d’Arsenal. A la base, il y a une bonne formation pour emmerder les gros morceaux de leurs championnats respectifs. L’autre raison de mon choix, c’est parce que l’actuel président de Satellite FC de Guinée, Almamy Sylla est un cousin à moi. En plus, il a fait les Etats-Unis comme moi. Son papa est aussi dans une certaine position comme le mien. C’est un fils de… mais il a su se débrouiller avec ses propres armes. C’est pourquoi il est très respecté par tout le monde. Donc voila autant de critères qui m’ont poussé à choisir le Satellite FC de Guinée. Par la grâce de Dieu, nous comptons amener loin ce club.
Quelles sont les ambitions du vice président que vous êtes ?
Dans un premier temps c’est de continuer le projet de formation que mon président a toujours fait. Ensuite franchir un cap chaque année. Et petit à petit nous allons y mettre les moyens et restructurer les choses doucement. Avec l’avènement de la Ligue Professionnel, nous allons profiter de cet élan pour être parmi les grands du foot de notre pays.
A l’image du club de ton père, pouvons-nous espérer voir des bailleurs de fond au Satellite FC de Guinée ?
Ça c’est dans un futur à moyen terme. Ainsi nous pourrons espérer ce genre de bailleur de fond. Parce qu’avec la Ligue Pro, les clubs doivent s’enregistrer en société Anonyme (S A). Pour notre par, nous allons démarcher envers ses sponsors. Une chose reste clair dans l’avenir notre club sera bien équilibré financièrement.
Serez-vous sur les différents stades du pays avec votre club cette saison ?
Pourquoi pas. Si vous faites attention à moi, je suis tout le temps sur les différents stades. Notamment a l’annexe, au 28 septembre et celui de la mission. N’oubliez pas qu’à la base j’étais footballeur. Et de surcroit j’aime bien les terrains.
Avez-vous un dernier message?
Je vous remercie pour l’opportunité.