L’arbitrage reste et demeure la cheville ouvrière de toute activité sportive. Une pratique assez récurrente chez les hommes mais qui a tendance à être féminisée dans le milieu sportif désormais. En Guinée et plus particulièrement en Handball, les femmes se disent prêtes à révéler le défi entant qu’arbitre. C’est le cas de Mme Touré Fatoumata Binta Baldé. Dans ce portrait que nous vous proposons, vous comprendrez que l’appétit vient en mangeant.
En route pour le pays des Pharaons, l’Egypte pour assister à un stage de formation au titre de déléguée technique, Mme Touré Fatoumata Binta Baldé, arbitre de Zone, se dit très ravis d’y participer. Et qu’au terme de cette rencontre continentale qu’elle puisse servir au plus haut niveau le hand international. Mais comment tout cela est arriver ? C’est depuis toute petite que je pratiquais le handball avec beaucoup de plaisir. C’est quand je me suis mariée, j’ai changé de casquette en devenant arbitre. Pensant que c’était si facile, je me suis trophée de cible. Mais à force d’assister aux stages de formation et perfectionnement je suis parvenue à ce stade de ma carrière. J’ai été aux challenges trophées à Bamako tout comme aux éliminatoires des jeux africains. Pour nous permettre de comprendre le rôle d’un arbitre en handball, Fatoumata Binta Baldé dira que dans cette discipline tout dépendra de la position du juge sur le terrain. Ce qui n’est pas le cas en football.
Aujourd’hui son combat est d’amener plusieurs femmes à sifler. Mais pour elle, le constat s’avère alarmant. Nombreuses sont les filles qui croient que pour arbitrer il faut attendre la fin de leur carrière. Mission impossible car l’arbitrage en handball demande assez d’aptitude physique. Il est d’ailleurs plus dur que de jouer.
Entre le foyer, le terrain et le service, elle nous dira que ce n’est pas du tout facile mais elle gère tant bien que mal. Pour clore cet entretien premier du genre chez votre quotidien guineegoal, Fatoumata Binta Baldé invite toutes les filles de pratiquer le handball et de surcroit choisir le sifflet des le départ. Car pour elle, les filles ont plus d’avantage dans l’arbitrage que les garçons.
