Pendant cette interruption de la Ligue Pro, ce nouveau joueur de Soumba de Dubreka ne compte pas s’asseoir pour perdre sa forme. C’est pourquoi il profite de l’occasion pour bosser très dur afin de retrouver son ancien statut d’être sélectionné en équipe nationale locale et voir même plus. Votre quotidien a rencontré Ousmane Barry dit M’Babou, l’un des meilleurs joueurs de ce début de saison en Guinée.

Présentez-vous à nos lecteurs ?

Je me nomme Barry Ousmane milieu offensif de Soumba de Dubreka.

Qu’est-ce qui explique votre forme en ce début de saison ?

C’est le prix du travail régulier. Car au moment où je ne jouais pas avec les rouges et blancs de Matam, je m’entrainais matin et soir. Je partais seul au bord de la mer pour travailler d’où cette forme actuelle.  Vous le savez en football, il n’y a pas tricherie.

Quelles sont vos ambitions avec Soumba FC ?

C’est de remporter un titre. Soit le championnat ou la coupe nationale. Je veux pousser ce club très haut inchalla. Et de surcroit être professionnel. Je dois aller encore très loin comme certains de mes amis.

Quelles sont vos relations avec votre ancien entraîneur Amara Traoré ?

Il a confiance en moi. Pour rappel quand il était avec le Horoya, on était parti ensemble à Dakar pour le stage. C’est là où j’ai été meilleur joueur durant le stage. Et le coach Amara Traoré à l’époque m’a beaucoup apprécié. Et c’est ce qui continue encore entre lui et moi. A Soumba, tout se passe bien. Après chaque entrainement j’appelle Amara Traoré pour lui demander de me faire les critiques et suggestions. Dès le lendemain je m’améliore de plus. Avant même le coup d’envoi de cette saison, je communiquais tout le temps avec coach Amara par rapport à ma planification.

Avez-vous un programme particulier pendant cette pause de la Ligue Pro ?

Pendant cette période je m’entraine deux fois par jour notamment matin et soir. C’est pourquoi je suis à Conakry pour bien travailler.

Un conseil pour vos amis footballeurs…

Juste leur dire que s’ils ne jouent pas dans un club, de pas retarder labas. C’est ce qui a joué sur moi au Horoya. Quand j’étais au Santoba, on m’a sélectionné en équipe nationale locale. Aujourd’hui ça me fait mal de ne pas figurer parmi les joueurs locaux. Et pourtant le talent ne manque pas.

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