La fédération guinéenne de judo a portée sa confiance sur le jeune Hamdjata SOW pour assurer l’intérim à la tête de l’équipe nationale depuis 2015. Pour être au cœur de cette nomination et parler de beaucoup de choses concernant le Judo, il s’est prêté à nos questions au stade du 28 Septembre. Lisez…
Quelles sont vos impressions avec cette promotion?
La fédération guinéenne de Judo m’a confié l’équipe nationale depuis un certain temps. Je travail en harmonie avec les athlètes mais aussi avec l’instance dirigeante. Tous les jours, matin comme soir sur le tapi et physiquement les anciens et nouveaux sont tous là. Nous voulons à chaque fois représentée dignement la Guinée dans les compétitions internationales.
Quel bilan faites-vous de l’année 2015 ?
Nous avons commencé l’année passée par le tournoi international de Saint Louis au mois de Mars d’où les athlètes guinéens ont décroché 5 médailles. Notre pays a été classée 2ème après le pays organisateur devant même les pays européens comme la France, la Suisse. C’était une fierté pour nous avec l’hymne national qui a retentit. Nous avons raté le championnat d’Afrique qui s’est tenu au Gabon étant donné que la fédération avait inscrite des athlètes avec un cota, remplie formalités, payer même cotisation annuelle. Le montant s’élevait à 800 dollar. Mais fort malheureusement nous avons manqué cette compétition de haut niveau pour nous. Le département à travers Domani Doré a estompé pour les disciplines qui regorgent les sports de combat au profit du football. Nous avons été aux jeux africains de Congo Brazzaville avec 4 athlètes qui ont dignement représenté le pays notamment avec Mamadou Samba Bah -66kg, Abdoulaye Milimono -81kg et Mariama Camara -52kg tous senior. Nous avons prit part au championnat mondial au Brésil. Sans oublier que les athlètes rentrent encore des jeux mondiaux militaires de Corée. Il faut préciser que notre fédération a une taille, de l’expérience et des matériels. Seulement les difficultés, c’est de faite que nous préparons nos athlètes et finalement et on nous dit pas d’argent pour payer les billets.