A la découverte des jeunes talents à travers toutes les disciplines du territoire national, votre quotidien en ligne a rencontré ce mercredi à Conakry, l’une des fiertés de la balle au panier ou basketball. Il s’agit de Donatien Camara, meneur de SLAC (Seydou Legaçy Athlétic Club). Avec lui nous avons parlé de l’arrêt des compétitions du basket guinéen, son parcours et d’autres sujets non des moindres pour le devenir de ce sport. Lisez…

En ce moment le basketball guinéen est en panne. Quelles sont les raisons ?

Oui depuis la fin de la saison et jusqu'à  nos jours il n’y a pas eu de compétition à cause du virus Ebola dans notre pays mais aussi à cause de certains problèmes internes. D’ailleurs au moment où je réponds à votre question, on n’a même pas une salle de sport. C’est vraiment lamentable pour le devenir du basket guinéen. Sans oublier la mauvaise politique des instances sportives de notre pays. Et en plus, on passe toute une année à jouer entre nous sans se frotter aux autres pays.

Mais au-delà de ces difficultés énumérées par vous, il y a une rivalité sans cesse entre le président et son secrétaire général. Ce qui retarderait aussi l'évolution du basket guinéen ?

Bon je ne suis pas bien placer pour parler de  cette rivalité entre ces deux personnes. Je suis un joueur tout  simplement et j’appartiens à une structure qui est SLAC (Seydou Legaçy Athlétic Club). Donc je ne m’occupe pas de ces petits détails mais mes dirigeants oui.

Pendant que la Guinée est en pause les autre pays avancent. N’a-t-il pas de conséquence sur vous ?

Le gouvernement ne peut pas a lui seul faire évoluer les choses mais avec des partenaires oui. Déjà on est à un niveau amateur et avec beaucoup de talents et de potentiels mais s’il n’y a pas une bonne coordination,  on sera toujours en retard.

Pour ceux qui ne vous connaissent pas comment vous êtes venus dans le basketball ?

Déjà je viens d’une cite industrielle qu’on appelle Kamsar et là les sports de main sont un atout pour la jeunesse. C’est un vivier  important pour les équipes nationales de mains (Basket-hand-volley-et Tennis). Donc voila pourquoi des mon jeune âge, j’ai commencé à jouer au basket avec Mr Lansana Sank Camara qui a été mon premier entraineur et mon premier admirateur.

Quels sont vos références dans ce sport.

Jai toujours eu pour référence Kobe Bryant l'américain pour son talent et son humilité.

Et les parents dans tout ça ?

Franchement le soutien parental n’a pas été de mise. Seulement je me suis entêté de faire le basket que j’aime et qui est une partie de moi. Chez mes parents, la priorité des priorités c’est d’aller à l’école, avoir les diplômes et un boulot. Donc mon choix n’a pas été facile.

Quel est votre plus beau souvenir ?

Mon plus beau souvenir est quand je me suis expatrié durant trois saisons exactement au Liberia et en Sierra Leone entant que basketteur.

Et quel est votre plus mauvais souvenir ?

Mon plus mauvais souvenir est quand on a été disqualifié aux phases finale de L’Afro basket de Maputo 2009 en quart de final alors qu’on pouvait rentre avec le trophée.

Qu’est ce que vous faites de vos temps libres ?

Je lis beaucoup et je joue aux scrabbles.

Un conseil pour les jeunes qui aimeraient faire carrière dans cette discipline ?

Je les encourage car le basket développe facilement l’esprit et cultive l’esprit d’équipe. Vous n’êtes  pas sans le savoir que c’est le sport qu’on appelle le sport  des intellos. Mais s’il  faut le pratiquer et faire un autre métier, ce n’est pas la peine. Et je demanderai aux parents qui ont des enfants qui font ce sport de s’investir davantage, en les aidants à rejoindre une grande Université dans un pays ou ce sport rapporte plus.

Merci d’avoir répondu à nos questions.

C’est à moi de vous remercier et surtout content de découvrir un site sportif qui s’intéresse à toutes les disciplines. Cela manque énormément chez nous. Donc une fois de plus courage et bon vent à toute l’équipe dynamique de www.guineegoal.com

Laissez un commentaire

Cet article vous a plu ? Laissez un commentaire !
Entrez votre nom ici