A présent parlez nous du fonctionnement de la Direction Nationale des Sports ?

La Direction Nationale des Sports et des Activités Physiques est l’une des quatre directions du ministère des Sports, de la Culture et du Patrimoine Historique. Et cette direction a pour mission la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière des sports et des activités physiques. Pour la mise en œuvre de cette politique, la direction nationale des sports et des activités physiques est chargée particulièrement de la rédaction c'est-à-dire l’élaboration de tous les textes règlementaires dans le cadre de la gestion du sport et des activités physiques en Guinée. En plus de cela, cette direction veille aussi à la pratique massive du sport par tous les guinéens sans discrimination. Sans oublier aussi que cette direction est chargée pour la promotion des sports d’élite chez les dames. Nous sommes aussi les représentants du pays dans les réunions concernant les sports et les activités physiques. Donc nous délivrons la délégation de pouvoir pour la création des fédérations sportives nationales, nous gérons toutes les missions sportives, nous veillons à la bonne exécution des missions sportive à l’extérieur et à l’intérieur du pays. Comme quoi nous avons un champ très vaste. A un moment donné d’ailleurs lorsqu’on était ministère des sports tout cours, on a voulu couper la poire en deux. C'est-à-dire une direction qui s’occupe de la haute compétition et une autre des activités physiques et sportives. Et comme vous le savez, la haute compétition est devenue un monde à part. Chose qu’on avait reçu à mettre en place. Mais avec la fusion des sports à la culture on est revenu à une seule direction nationale.

Avec cette batterie d’expérience dans le milieu sportif, comment vous vous êtes retrouvé dedans ?

Je suis issu d’une famille de sportifs. Mon papa a fait le sport de haut niveau. Il a même participé aux premiers jeux africains de Brazzaville en 1965 en tant qu’athlète. Même au niveau du football aussi il a joué aux côté de maitre Naby (actuel Président du Comité National Olympique et Sportif Guinéen NDLR). Il a d’ailleurs remporté le trophée de l’AOF au moment où il était à Dakar. Mes grands frères aussi ont été des grands sportifs. L’ainé de la famille a pratiqué toutes les disciplines sportives. Donc j’ai essayé de l’imiter. J’ai joué au basketball, au volleyball, handball et au tennis de table. Et j’ai eu la chance de jouer dans deux équipes nationales notamment en basket où j’ai été capitaine. J’ai joué aussi  en équipe nationale de volleyball. A travers ces deux disciplines j’ai participé aux grandes compétitions et j’ai remporté beaucoup de trophées. Même en football je voulais me faire un nom mais j’ai donné assez de place aux études. C’est pourquoi je n’ai pas pu continuer en football. Sinon parmi ma génération seul M’Bayi N’Dour me dépassait.  Et j’étais le meilleur des autres.

Un conseil pour clore cet entretien…

 Je demanderai aux jeunes de la Guinée de ne pas se laisser faire. Tout ne vient pas facilement. Car il faut se battre pour réussir. Il faut toujours lier les études aux sports. Ça me fait mal que tous les entrainements des clubs guinéens se font le matin au moment où les gens doivent aller à l’école.  Tous les jours je me bats avec le directeur technique national pour qu’on puisse trouver entre 10h et 13h des professeurs de français pour pouvoir donner des cours à ces footballeurs qui sont autour du stade du 28 Septembre. Car lier le sport aux études c’est ce qui peut garantir leur avenir.

 

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